Depuis le milieu des années 1990, les droits sexuels et reproductifs sont reconnus par la communauté internationale comme des droits humains fondamentaux qui protègent certains aspects les plus importants et les plus intimes de nos vies.
En vertu du droit international, les États membres de l’UE sont tenus d’assurer à toutes les femmes des soins et des services de santé sexuelle et reproductive, accessibles, abordables et de bonne qualité. Il en va de leurs droits à la vie, à la santé, au respect de la vie privée, à l’égalité, à la non-discrimination et à celui de ne pas être soumises à la torture et à des mauvais traitements.
La situation en Europe est toutefois loin d’être satisfaisante. Si de nombreux progrès ont été réalisés au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, les femmes restent confrontées à des dénis et violations généralisés de leurs droits dans ce domaine. Les lois et pratiques, sous-tendues par des inégalités et des stéréotypes de genre, continuent de porter atteinte à leur autonomie, à leur dignité et à leur intimité.
Pire, on constate une série de stagnations et de reculs, que ce soit en termes d’accès à la contraception moderne, à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Certains droits que l’on pensait acquis vacillent, alors que d’autres restent entièrement à conquérir. Les mouvements conservateurs se multiplient en Europe et partagent un agenda rétrograde commun : emprisonner le corps des femmes et étouffer leur émancipation, limiter les droits des personnes LGBTQI et renforcer les stéréotypes patriarcaux.
Le Centre d’Action Laïque invite les futurs responsables européens à :
Une sélection de pistes de solutions proposées par le Centre d'Action Laïque qui illustrent comment le mouvement laïque souhaite que soient traduites concrètement les valeurs de liberté, égalité et solidarité.